Carnet de route
Sur les traces de la bête du Gévaudan
Le 05/07/2014 par Catherine Lechat
Randonnée itinérante du Forez-Livradois à l’Aubrac en passant par la Margeride, proposée par Paul, bien connu des cafistses.
Aurec/Loire – Estivareilles
Le soleil annoncé s’est transformé en pluie. Madame Poisse, miss Tique et monsieur P., dans d’l’eau, cheminent. 23kms et 900m de dénivelé plus tard, ils sont enfin à Estivareilles : c’est beaucoup pour leurs petits petons, surtout sur le goudron.
Le soir, tandis que monsieur P. pionce, ses 2 acolytes repèrent le départ du lendemain. Au retour : porte close. Et voilà madame Poisse et miss Tique réveillant tout le quartier, en vain, puis lançant des graviers à la fenêtre du « bel endormi ». 20 minutes plus tard, le beau Roméo daigne enfin apparaître à la fenêtre : elles ne passerons pas la nuit dehors.
Estivareilles – Meyderolles
Vous connaissez peut-être le vélo-rail, nous innovons le « pédi-rail ». Cette activité ludique consiste à marcher, de traverse en traverse, sur une voie de chemin de fer touristique. C’est facile mais fastidieux : il ne faut pas quitter du regard ses pieds. Nous avalons les kms.
Surprise : la carte ne correspond pas au terrain ! La végétation a tout envahi, la passerelle existe-t-elle encore ? Retour, détour, contour, 2h plus tard nous sommes à 500m à vol d’oiseau du départ ( mais sur la bonne rive).
Meyderolles – La Chaise-Dieu
Chemin en forêt dans la fraîcheur matinale en compagnie de 2 chiens ravis de la promenade. De surprise en surprise, de déconvenue en déconvenue, ou d’aventure en aventure nous cheminons vers notre but : le camping de La Chaise-Dieu. Les Dieux sont avec nous : c’est chez les « bons frères de St Jean » que nous passerons la nuit après un repas frugal au prieuré dans une ambiance monacale.
La Chaise-Dieu – Monistrol d’Allier
Saut de puce en car et en train. Nous prenons notre bâton de pèlerin pour une courte étape jusqu’à Langeac sous un soleil estival, avant de longer les gorges de l’Allier en train.
Monistrol d’Allier – Paulhac
Ciel gris, 3 gouttes de pluie, valse hésitation, enfin nous prenons la bonne direction. Escale à Saugues où Paul en profite pour acheter un duvet (ça peut servir), Cat un répulsif tiques et Nelly une gourmandise.
A Paulhac nous faisons « l’ascension » du sommet de la Margeride, le mont Mouchet, 1500m sous l’orage qui menace.
Paulhac – St Chély d’Apcher
Longue étape en Margeride. Nous rejoignons Malzieu en un temps record : marche forcée sous l’égide de Paul voulant arriver avant midi pour profiter d’un hypothétique marché !
Après une longue pose nous repartons pour la 2ème partie de journée et un record de lenteur : près de 3h pour 7kms (et 200m de dénivelé).
Repas « gastronomique » au camping : saucisses « hot-dog » quand nous rêvions de bonnes saucisses du pays.
Nasbinals – Prinsuéjols
Changement de décor, changement d’ambiance : nous sommes sur le chemin de Compostelle. Finie la solitude, place au défilé des « pèlerins » car nous sommes à contre-sens. Goudron, goudron et encore goudron, tel est le sort du pèlerin canalisé sur les routes d’Aubrac.
Prinsuéjols – Aumont-Aubrac
Ce matin nous tournons le dos au GR65 et son lot de pèlerins pour une charmante route et de tranquilles chemins. Nous terminons notre périple à Aumont-Aubrac où nous dégustons un délicieux Aligot, la spécialité du pays.
Dans la rubrique « on sème à tout vent »
Un duvet perdu mais en fait oublié, des petits dessous laissés sur un lit, une paire de lunettes de vue tombée Dieu sait où et pour couronner le tout une pochette de papiers, argent, clés etc laissé dans le gîte au moment du départ !
Dans le rôle de madame Poisse : Nelly, dans celui de miss Tique : Catherine et dans celui de monsieur P : Paul.





