Carnet de route

Avec la LPO, découverte des oiseaux de bord de Loire

Le 01/06/2024 par Annick et Michel

Samedi 1 juin 2024, 10H30, nous trouvons Maxime, animateur de la Ligue de Protection des Oiseaux en gare d'Oudon, à la descente du TER  que nous avons pris à Nantes, munis d'un billet collectif pour 9  personnes, à l'imbattable prix de 4.50 €, retour compris grâce notamment à la subvention bas carbone accordée par le CAFen transitions,

Un petit vent frais nous accueille et, le nez en l'air, les observations commencent. A l'angle haut du bâtiment de Gare en rénovation, une cavité, probablement nichoir à  martinets ou étourneaux ou encore moineaux. Notre guide évoque alors les interventions de la LPO auprès des entreprises pour préserver, si possible, ces habitats si précieux et trop rares sur les constructions modernes.
Dans le ciel, les martinets en chasse poussent leurs cris stridents. Plus loin, nous verrons aussi des hirondelles et leurs nids collés sous les avant-toits de maisons anciennes. Les insectes sont abondants ici et la rive du port offre sa boue pour la construction des nids.
Quelques oies et des couples de colverts naviguent sur l'eau tranquille. Maxime, intarissable,  nous apporte  une multitude de détails passionnants sur chaque volatile. Pourquoi les martinets ne se posent jamais, par exemple ! C'est une question d'ailes trop grandes de pattes aux doigts mal disposés  ... Il en sera ainsi tout au long de notre balade.
Jumelles au cou, guide ornithologique à disposition et installation dans nos smartphones de l'application Merlin qui écoute les chants et identifie instantanément l'oiseau avec photo, texte ... Nous voici experts en ornithologie, ou presque ! Il nous manque encore le coup d'œil et l'oreille affûtée de notre guide toujours sur le qui-vive !
En sous-bois, tout au long du Hâvre tranquille, nous surprenons pinsons, rouges-gorges, fauvettes, merles, héron cendré, troglodyte minuscule, poule d'eau et, ô surprise, une bondrée apivore qui, surprise elle aussi, fuit à grands claquements d'ailes.
Mais il est temps de se séparer. Maxime nous laisse et nous poursuivons la balade parfois boueuse, voire aquatique, jusqu'à la passerelle qui nous permet de changer de rive pour le retour.
13H, c'est le pique-nique tiré du sac. En face, un sympathique pêcheur qui déplore la rareté du poisson, rareté à laquelle, au demeurant , il contribue un tantinet, accusant les énormes silures ...
Au port d'Oudon, c'est la fête des vignerons ! Nous n'avons hélas pas le temps de déguster pour clore joyeusement cette journée ... Le train du retour n'attend pas.

Annick et Michel